Paris
en cours
Pour débuter et clôre l'automne — Collectif Coin investit le CENTQUATRE-PARIS puis Chaillot – Théâtre national de la danse, au confluent de plusieurs champs artistiques, pour dessiner - en deux temps - un trait d'union entre la technologie et l'homme avec : Ataraxie, installation & performance dans le cadre de la Biennale Némo et EtSi... pièce chorégraphique conçue en duo avec Rachid Ouramdane et avec Lora Juodkaite.
Deux lieux pour un vertige au pluriel : une double plongée, une double chorégraphie tournoyante pour démultiplier les perspectives en composant un environnement audiovisuel immersif ultra sophistiqué.
Depuis 2013, Collectif Coin emmené par Maxime Houot a créé de nombreuses pièces sonores & visuelles présentées sur la scène internationale. Explorant les limites de sa propre perception, Collectif Coin déploie une pratique à la fois artisanale et conceptuelle. Son questionnement commence à l’atelier, en fabriquant le dispositif qui sera support de sa prochaine création. Artisan-plasticien qui manie la matière, la machine et l’objet : un tryptique fondamental dans son process artistique. Le geste artisanal se nourrit d'une démarche plus conceptuelle. Diplômé en physique appliquée, le monde qui l’entoure, même mis en équation, a toujours été source de fascination, d’émerveillement. Le passage du temps, la réalité relative, la numérisation du vide, l’homme comme machine digitale sont des réflexions qui l’accompagnent et nourrissent son imaginaire. Collectif Coin est la compagnie avec laquelle Maxime Houot aime expérimenter, en croisant son travail avec celui d’artistes d'autres disciplines : la danse, la musique et le spectacle vivant.
Avec Ataraxie (littéralement : “paix de l’esprit”), Collectif Coin donne à partager une installation de plus de 30 mètres de long qui plonge le public dans une séquence aussi hypnotique que méditative. Pendant une dizaine de minutes, des bras mécaniques et tentaculaires créent une chorégraphie qui enchaîne des tableaux immersifs. Démarrant comme un bateau lent sur une mer calme, la performance prend possession de tout l’espace pour terminer dans une apothéose totale.
Par un jeu habile entre lumière et obscurité, EtSi... semble mettre l’espace en mouvement. Que ce soit par la giration de la machine lumineuse pilotée par Collectif Coin ou par le tournoiement de Lora Juodkaite, le dialogue entre ces forces chorégraphiées par Rachid Ouramdane nous plonge à la fois dans le calme de l’œil du cyclone et dans la puissance du mouvement qui l’entoure.
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